Le projet «Bornes fantômes» est né d’un mariage des pratiques de Geneviève Cadieux-Langlois et Karine Fournier. C’est à partir d’un exercice d’écriture poétique dans lequel Karine Fournier a fait apparaître l’image du fantôme qu’a germé ce projet de collaboration. Rapidement et à travers un processus d’émulation étonnant, le poème initial a donné lieu à la confection de housses fabriquées à partir de draps de lit et destinées à recouvrir des monuments rendant hommage à des héros canadien-français.
Comme le mentionne Karine Fournier : « L’acte de recouvrir les statues avec ce matériau n’est pas anodin: c’est une façon de faire un usage indiscipliné des textiles dans un esprit guérilla de mise en danger de la forme. Le danger ici a un double sens. Les statues ainsi recouvertes deviennent invisibles, comme des fantômes, et à la fois extra-visibles, comme une mascarade. Par cette dissimulation, nous avons révélé un aspect de l’histoire que les autorités ne veulent pas montrer. »
Émile Serri, Robin Pineda-Gould
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Comme le mentionne Karine Fournier : « L’acte de recouvrir les statues avec ce matériau n’est pas anodin: c’est une façon de faire un usage indiscipliné des textiles dans un esprit guérilla de mise en danger de la forme. Le danger ici a un double sens. Les statues ainsi recouvertes deviennent invisibles, comme des fantômes, et à la fois extra-visibles, comme une mascarade. Par cette dissimulation, nous avons révélé un aspect de l’histoire que les autorités ne veulent pas montrer. »
Émile Serri, Robin Pineda-Gould