Les projets réalisés dans le cadre de Repères2017/LandMarks2017 agissent comme les balises d’une traversée d’un bout à l’autre du pays. Fondés sur multiples expériences et récits, ils examinent notre façon de comprendre le passé et d’envisager l’avenir. Ensemble, ils enrichissent notre connaissance de divers lieux au pays en nous invitant à nous questionner sur leur vocation et leur importance symbolique, sociale et environnementale.

Les artistes participants font appel à diverses acceptions et interprétations du mot repère.

Dans le projet de Michael Belmore, des sculptures de pierre imiteront le mouvement de l’inlandsis laurentidien, qui recouvrait autrefois une bonne partie du centre du Canada. Les sculptures de Rebecca Belmore nous inviteront quant à elles à écouter le son de la nature. L’œuvre de Jeneen Frei Njootli, ancrée dans le paysage culturel des Gwich’in, insistera sur la réciprocité des récoltes et des déplacements dans le Nord aux terres et aux cultures changeantes. Et le projet de Raphaëlle de Groot s’inspirera d’images, d’objets et d’histoires de la Minganie, et mettra l’accent sur les multiples sens que peut revêtir un même point de repère.

Le projet de Maureen Gruben dans le paysage de glace du site canadien des Pingos illustrera les liens étroits qu’entretiennent les Inuvialuit avec la terre et invitera à réfléchir sur les changements climatiques. Ursula Johnson fera appel au concept de « Netukulimk » (autosuffisance) de la culture mi’kmaq et s’intéressera à l’écologie du parc national des Hautes-Terres-du-Cap-Breton. Cheryl L’Hirondelle et Camille Turner raconteront des histoires ignorées par l’histoire officielle par le truchement de nouveaux médias, favorisant ainsi la création de récits en lien avec la terre et la notion de liberté.

Douglas Scholes, dont la pratique est axée sur la marche, proposera différentes façons d’explorer le Lieu historique national du Canal-de-Lachine et ses environs au moyen de sculptures éphémères en cire d’abeille qui serviront de marqueurs; un point de vue artistique offrant une expérience unique des lieux. Et enfin, le projet de l’artiste Jin-me Yoon jettera un regard sur le passé et examinera comment les événements qui obligent des gens à traverser un océan peuvent aussi façonner notre avenir.

Et enfin, Chris Clarke et Bo Yeung partagent l’histoire de la communauté orale et invitent les visiteurs à s’asseoir dans des espaces tranquilles nouvellement créés pour réfléchir à l’impact de la colonisation sur les Tr’ondëk Hwëch’in.

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