(ré)attribution
On dit que les personnes qui pratiquent le « Netukulimk », un concept mi’kmaq d’autosuffisance, vont dans la forêt pour subvenir à leurs besoins – et vivre de la terre de façon responsable. Ils n’y vont pas que pour y vivre, mais aussi pour y trouver les ressources nécessaires, tant physiques que métaphysiques, pour survivre.
Avec son projet (re)al-location [(ré)attribution], réalisé dans le cadre de l’événement Repères2017/Landmarks2017, Ursula Johnson nous incite à traiter l’environnement de manière responsable, attentive, reconnaissante et respectueuse. Avec ce projet, l’artiste explore les relations passées, présentes et futures entre les communautés locales qui entretiennent des liens historiques avec le parc national des Hautes-Terres-du-Cap-Breton (NS). Johnson animera une série de rencontres où les résidents de la région seront invités à partager leurs connaissances et traditions, ainsi qu’à les revisiter dans le contexte actuel. Elle créera notamment un motif original de camouflage inspiré de l’écosystème forestier du parc et de son évolution dans le temps. Ce motif offert en présent aux communautés concernées occupera une place de choix lors d’une performance participative et d’un festin, contribuant ainsi à un sentiment renouvelé d’intendance et d’attachement au territoire.
Le projet (ré)attribution, d’Ursula Johnson, se tiendra le 24 juin au Camping du Ruisseau MacIntosh, dans le parc national des Hautes-Terres-du-Cap-Breton. Le festival et le festin qui y sera offert mettront en vedette l’artiste ainsi que des membres de la communauté qui participeront à une performance.